A une semaine de la reprise du championnat, Chérif Hamani dresse un bilan des premiers mois en Lidl Starligue et se projette sur les prochaines échéances. Malgré sa 13ème place, Pontault-Combault n’a pas dit son dernier mot. Le PCHB croit en ses chances de maintien.
Chérif, comment analyses-tu cette première partie de saison ?
On se retrouve actuellement avec quatre points au classement. C’est un bilan comptable acceptable qui peut nous satisfaire. Avec la physionomie de certains matches, on aurait pu espérer un voire deux points de plus. Avoir 6 points aujourd’hui n’aurait pas été totalement incohérent. On a commencé à digérer un peu l’arrivée en Lidl Starligue. Le groupe a travaillé dur pour se rapprocher le plus possible de ce niveau-là. Mais il y a encore une marge de progression et il faut continuer de bosser à fond pour, petit à petit, avoir le niveau et finir 12ème. Cette place nous assurerait le maintien.
Quels points positifs retiens-tu au niveau sportif et de l’état d’esprit du groupe ?
Je retiens surtout notre capacité à ne pas avoir lâché après la première à mini-trève. A la mi-octobre, on était à sept défaites... Nous avons ré-attaqué avec un match important, avec la réception d’Istres. On l’a emporté et cela a débloqué le compteur. Les gars se sont accrochés, ont bossé, et, à partir de cette victoire, cela s’est amélioré. Les joueurs ont commencé à bien intégrer le projet de jeu. Mais c’est toujours assez long, il n’y a pas de baguette magique. Si tout se faisait en trois-quatre mois, ce serait trop facile.
Estimes-tu être dans les temps de passage à mi-parcours ?
Pas tout à fait. On aurait pu espérer mieux en développant un peu plus le jeu rapide et le grand espace. C’est une piste de travail.
Quel bilan tires-tu des matches de préparation pendant cette trève ?
En termes de résultats, c’est plutôt positif même s’il ne s’agissait que de matches de préparation (4 victoires, 1 nul, 2 défaites). On a pu faire jouer tout le monde et nous n’avons pas eu de blessés. Cela a été l’occasion aussi d’intégrer Hamza Kablouti et de mettre en place quelques nouveautés. J’ai vu des choses intéressantes de la part de tout le monde. En réalité, la fin de la prépa, c’est dans trois-quatre jours, à une semaine du prochain match.
Vous allez reprendre le championnat avec la réception d’Aix-en-Provence puis Ivry, les 13 et 20 février. Ce sont deux matches très importants.
Tout ne va pas se jouer là, mais ces rencontres peuvent être un élément détonateur pour la suite. Il ne faut pas sacraliser ces matches-là car il en restera onze derrière. Reste que redémarrer le championnat avec deux matches à domicile, ça peut être intéressant en fonction de la façon dont on va les aborder et aussi des résultats.
De manière plus générale, comment vois-tu la seconde partie du championnat ?
Il y a 13 finales à jouer. Certaines seront abordables, d’autres un peu moins. Nous croyons dur comme fer en nos chances et nous devons tout mettre en œuvre pour rester au contact. Un championnat, c’est long, c’est dur. On ne sait pas ce qui peut se passer pour nous ou nos adversaires. Il peut y avoir des blessés, des méformes… Faut rien lâcher, toujours croire en nos chances et tout donner. Tout le monde a envie de tout faire pour rester en Lidl Starligue. C’est par les actes qu’on va s’en sortir.