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Hugo LOPES : SUPPORTER NUMERO 1 DU PCHB

Date : vendredi 26 mai 2023

Cette semaine, le PCHB souhaite mettre à l'honneur ses supporters. Un club ne remerciera jamais assez ceux qui chaque jour portent fièrement et sentimentalement ses couleurs et ses valeurs. 
Pour l'illustrer et l'exprimer chaleureusement, voici le portrait d'Hugo Lopes, un supporter pas comme les autres, bien au contraire...


Le sang bleu-et-jaune coule dans ses veines. Depuis 2021, Hugo Lopes est le fan numéro 1 du PCHB. Capable de vous narrer chaque instant de la saison, ce jeune homme a baigné dans le handball depuis son plus jeune âge. Fils de handballeurs, c'est presque naturellement que ce Lusitanien d’origine a été emporté lui aussi par la folie des soirées de match du vendredi.
Cet inconditionnel, devenu presque la mascotte de l'équipe, fait partie du paysage pour les joueurs. Habitués à voir ce garçon rôder dans les parages lors des déplacements, même les plus éloignés, les Horvat, Lima et consorts ont appris à apprécier ce supporter pas comme les autres, au sourire tendre et au regard pétillant d'insouciance.

Peux-tu te présenter très brièvement ?
Je m'appelle Hugo Lopes, j'ai 20 ans et je ne tiens pas toujours en place. J'exprime une certaine hyperactivité ! Le fait de supporter me permet justement de l'extérioriser pendant les matchs.


Comment est venue ta passion pour le handball ?
Au départ ça vient de ma famille. Mon père a joué en Nationale 3 et ma mère a failli être sélectionnée en équipe de France juniors. Mon père a commencé à m'emmener voir le PCHB à l'époque où jouaient Oleg Sopronov, Petr Hejtmanek. Mes parents habitent toujours à Pontault-Combault et ma mère vient d’ailleurs au match avec moi de temps en temps. Ma copine aussi. Récemment, mes grands-parents sont venus à Frontignan car ils habitent tout près. D’ailleurs, ma grand-mère était à fond pendant le match ! Moi, j'ai joué une année en moins de 13 ans, j'étais gardien. Ensuite, j'ai arrêté pour faire du basket mais je me suis alors rendu compte que c'est le hand que je kiffais. Je rejoue au PCHB depuis quatre ou cinq ans et ça fait deux ou trois ans que je suis devenu un vrai supporter.

Peux-tu nous parler du collectif « les Agités » dont tu fais partie ?
Il a été créé en octobre dernier. C’est Jonathan Contesse qui en est à l’initiative. C’est aussi un partenaire du club. Il s’est beaucoup investi et notamment pour les partenariats comme celui avec Lidl par exemple. On est une petite dizaine de membres, toujours installés au même endroit avec les tambours, mais la saison prochaine on sera un peu décalés vers le coin du terrain car le club autorisera la création d'une tribune debout. Ça nous manque un peu pour pouvoir se défouler un peu plus. 
On aimerait aussi grossir le kop mais ce n’est pas facile car les gens viennent beaucoup en famille à Boisramé. Mais s'il y a des supporters motivés, ils seront les bienvenus au sein de notre collectif. 

On te voit aussi beaucoup lors des matchs à l’extérieur. Comment t'organises-tu et quel est le coût de ta passion ?
Dès que le calendrier est sorti, j’ai coché les déplacements que je voulais faire et je les ai tous faits ! J’en ai fait 8 sur les 13 possibles.  Je compte aller à Frontignan pour le barrage de play-off aller et je l’espère à Dijon pour le Final four. 
Le plus souvent, je me déplace en train mais aussi parfois en bus comme l’année dernière où je suis allé jusqu’à Nice avec ma mère. C’est le plus long déplacement que j’ai effectué. La plupart du temps je suis tout seul mais il arrive que les familles des joueurs se mettent près de moi. Il est déjà arrivé que le groupe pro me ramène comme lors du match à Dijon. C’est le président, Thomas Gineys, qui avait voulu que je rentre avec eux. Je les avais d’ailleurs mis en retard ce jour-là mais le retour avait été très sympa. Ils m’avaient bien chambré à cause de la coupe de cheveux spéciale que j’avais faite pour l'occasion (Hugo se teint souvent les cheveux aux couleurs du club). Sinon, j’ai le droit au tarif « avantage jeune » mis en place par la Sncf. Du coup, j’arrive à avoir des prix raisonnables et comme je travaille à plein temps, financièrement ça va. J'arrive à vivre ma passion sans me mettre en danger financièrement tout en pouvant profiter des autres choses que j'aime. 
Au travail, je m’arrange pour faire un peu plus d’heures, ce qui me permet d’avoir des disponibilités pour aller voir les matchs à l’extérieur. J’en profite aussi pour faire du tourisme et visiter les villes où je me déplace.

Le PCHB est un club réputé convivial. Son supporter numéro 1 a-t-il des liens particuliers avec les joueurs ou le staff ?
Oui ! Notamment avec Uelington Ferreira et Hugo Lima qui sont des supporters du club de foot de Benfica comme moi ! Je m’entends bien avec Sven Horvat aussi. Les joueurs sont habitués à me voir. Je suis même allé au restaurant avec eux à Villeurbanne où « Jipé » (Dupoux) a dit que j’étais devenu un membre de l’équipe. Il y a Jack comme mascotte les soirs de match à Pontault et donc moi je suis celle de l'extérieur (rire) !

Es-tu superstitieux ? As-tu des manies en tant que supporter ?
Au début oui car l’équipe avait gagné tous les matchs à l’extérieur où j’étais allé. Mais comme ils ont fini par en perdre un ou deux, du coup, je ne suis pas superstitieux ! Une année, le club avait vendu des maillots qu’ils n’utilisaient plus du tout. J’avais pris celui de la montée en D1, le jaune. Je le mettais à tous les matchs jusqu’à ce que le groupe des Agités a été créé. Depuis, je mets la tenue du groupe de supporters : le tee-shirt bleu des Agités.

As-tu un bon ou un mauvais souvenir de supporter à nous raconter ?
Un mauvais oui. À Dijon en décembre dernier… Dans les rues, les Marocains fêtaient ce jour-là leur victoire contre le Portugal à la Coupe du monde de football. La soirée avait donc déjà mal commencé pour moi qui suis d’origine portugaise. Je n’ai pas pu prendre le tramway comme j’ai voulu et j’ai dû faire un grand détour à pied. J’ai attrapé un coup de froid. Au gymnase, j’ai chanté cinq ou dix minutes et ensuite j’étais allongé, limite en PLS ! Heureusement, la mère de Lilian Pasquet est venue m’aider avec le médecin du club. L’équipe a perdu de 20 buts et moi j’ai terminé aux urgences…
Un de mes meilleurs souvenirs c’est à Saran cette année. Eux-aussi ont créé leur section de supporters, « les Gladiators ». On était trois à avoir fait le déplacement. Ils sont venus nous voir juste avant le match et nous ont proposé de venir les rejoindre après le match pour discuter avec eux quelque soit le score final. C’était vraiment sympa de leur part.

Six joueurs vont partir à la fin de la saison. As-tu un message à leur faire passer ?
Oui bien sûr. Je voudrais leur dire merci car ils sont restés très pros jusqu’au bout malgré les hauts et les bas qu’il y a eu durant toute la saison. J’ai senti qu’ils étaient toujours impliqués. C’est un groupe très soudé. Peu importe comment la saison se terminera, ils auront tout donné pour le club.

Tu évolues avec l’équipe sénior 3 cette année. Qu’est-ce que tu préfères : jouer ou supporter ?
Les deux en fait. C’est 50-50. Dans les deux cas, ça me permet de me défouler. Je suis coaché par Adrien Chaudanson qui est un membre du groupe professionnel et ça m’apporte un plus aussi.

Une petite anecdote pour conclure ?
Oui. Je garde tous mes billets de match et de train que je range dans des porte-vues. C’est principalement pour me souvenir mais j’espère aussi qu’un jour je pourrais à mon tour transmettre ma passion. Ça me ferait vraiment plaisir. Comme une sorte d’héritage en fait. De mon côté, je compte bien être supporter du PCHB pour toujours !

Hugo était bien évidemment du déplacement ce mercredi à Frontignan où, comme toujours, il a porté les siens vers la victoire dans ce barrage aller d'accession au final four de Dijon.
Et comme lors de chaque réception, vous pourrez l'apercevoir dans la tribune latérale, accompagné des autres tuttistes prêts à encourager l'équipe et l'amener, tous ensemble, vers la qualification.

Matchs

Prochain Match 26/04/2024

Pontault-Combault
ISTRES

Dernier Match 19/04/2024

BILLERE 30
Pontault-Combault 30

Classement

# Équipes Pts
1 Blason TREMBLAY TREMBLAY 50
2 Blason ISTRES ISTRES 36
3 Blason PONTAULT-COMBAULT PONTAULT-COMBAULT 34
4 Blason SELESTAT SELESTAT 30
5 Blason CHERBOURG CHERBOURG 28
6 Blason FRONTIGNAN FRONTIGNAN 27
7 Blason BESANCON BESANCON 25
8 Blason NANCY NANCY 23
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